Il est dit que quatre catégories de gens existent dans le monde : Ceux qui sont attachés au monde, ceux qui cherchent la liberté, ceux qui sont libérés, ceux qui sont éternellement libres. Où chacun se situe-t-il ? Essayons-nous de nous libérer ? Sommes-nous libérés ? (...) Il y a quelque chose qui peut faire comprendre ces quatre catégories de personnes. C'est comme lorsqu'un pêcheur jette son filet dans la mer : Celui qui est éternellement libre ne se fera jamais prendre dans le filet. Le pêcheur pourra essayer autant que possible, mais ils sont trop sages pour cela.
Le filet de la Maya est jeté, et les trois autres catégories se laissent prendre dedans. Ceux qui sont attachés, ceux qui sont libérés et ceux qui cherchent la libération, sont semblables à ces poissons qui sont pris dans le filet. Ceux qui font de leur mieux pour être libéré, voient le filet, et ils font de leur mieux pour en sortir, mais ils n'y arrivent pas encore. Ils essaient et essaient encore et encore, mais ils n'y arrivent pas ! Mais ceux qui sont libérés, sauteront en dehors du filet et s'échapperont. Quand à ceux qui sont attrapés dans la toile, ils sont tout comme ces poissons qui n’essaient même pas d'en sortir. Ils ne font rien, et ils pensent : « Oui, je serai sauvé. Laissez-moi m’enfoncer encore plus profondément dans la boue et me cacher. » Ils oublient qu’ils sont pris dans le filet, alors, ils vont et se cachent, oubliant que quand le pêcheur tirera le filet, ils seront aussi attrapés.
Tels sont les hommes qui sont pris dans le monde extérieur et qui ne font même pas de leur mieux pour réaliser pourquoi ils sont là. Ils n’essaient même pas de faire quoi que ce soit et ils ne veulent même pas y penser, parce qu’ils se disent : « La vie est belle, alors, profitons-en ! » En profiter ? Pour combien de temps ? Dix ans, vingt ans, puis ils vieillissent. Nous ne réalisons pas que le temps passe, nous ne réalisons pas qu’un jour, viendra un moment où l’on regardera en arrière dans nos vies et nous dirons : « Qu’ai-je fait de ma vie ? » Nous avons passé notre temps à danser tous les jours dans la routine. Nous avons dansé dans la routine qui nous a rendu esclave de ce monde. Pourtant, le Seigneur miséricordieux, nous a donné une chance de changer, mais nous ne l’avons pas saisit. Puis, lorsque dans votre vie, vous regardez en arrière, vous réalisez quel gaspillage elle a été, quel temps vous avez perdu.
Alors vous pensez : "Oh, j'aurai dû changer à ce moment là !" Vous réalisez qu’il y a eu des moments où vous auriez pu changer, mais vous n’avez pas saisi l’opportunité. Alors, vous tombez dans la catégorie des poissons qui sont pris dans le filet, et lorsque le pêcheur tire sur ce filet, vous dites : « Oups ! Trop tard ! » Mais ce n’est jamais trop tard, lorsque vous avez pratiqué l’abandon à Dieu, lorsque vous recevez Sa grâce, saisissez l'opportunité et changez !
Alors vous pensez : "Oh, j'aurai dû changer à ce moment là !" Vous réalisez qu’il y a eu des moments où vous auriez pu changer, mais vous n’avez pas saisi l’opportunité. Alors, vous tombez dans la catégorie des poissons qui sont pris dans le filet, et lorsque le pêcheur tire sur ce filet, vous dites : « Oups ! Trop tard ! » Mais ce n’est jamais trop tard, lorsque vous avez pratiqué l’abandon à Dieu, lorsque vous recevez Sa grâce, saisissez l'opportunité et changez !
-Sri Swami Vishwananda-
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